Le président français Emmanuel Macron accueille ce lundi à Paris le général Abdel Fattah Al-Burhan, le président du Conseil souverain du Soudan et le Premier ministre Abdalla Hamdock, à l’occasion de la Conférence internationale d’appui à la transition soudanaise. Il s’agit d’attirer les investisseurs et de contribuer à effacer la dette extérieure du pays. Un appui dont le Soudan a le plus grand besoin, selon Raphaëlle Chevrillon-Guibert, chercheure à l’IRD, l’Institut de recherche et de développement, et chercheure associée au Centre de recherche du CNRS à Khartoum.
RFI : Comment qualifiez-vous la situation de l’économie soudanaise, aujourd’hui, deux ans après la chute d’Omar el-Béchir ?
Raphaëlle Chevrillon-Guibert : Malheureusement, cette situation est absolument catastrophique. Il y a un taux d’inflation qui est galopant et une obligation pour le gouvernement de réduire beaucoup les subventions qui étaient faites aux produits de base. Donc on se retrouve avec des difficultés, à la fois pour les approvisionnements d’essence et pour le reste, mais aussi tout simplement avec des queues sans fin devant chaque boulangerie, pour pouvoir se procurer son pain quotidien.
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