PRODIG - Pôle de Recherche pour l'Organisation et la Diffusion de l'Information Géographique

Les modèles urbains face à l’informalité : quels apports pour la production territoriale ?

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Les jeudis 9 février, 30 mars, 25 mai 2023
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de 14h à 16h
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UMR 8586 PRODIG
Campus Condorcet
Bâtiment Recherche Sud
1er étage, salle 1.122
5, cours des Humanités
93300 AUBERVILLIERS
Métro 12 Front Populaire ou en visio

Comité d’organisation : Irene VALITUTTO, Kei TANIKAWA, Félix GUEGUEN

Comité scientifique : Elisabeth PEYROUX

L’intérêt de ce séminaire est de générer un débat sur ces questions, c’est pour cela que nous avons décidé d’accorder un temps aux échanges presque équivalent au temps des présentations. En outre, pour rendre les échanges plus riches, le programme a été conçu de façon progressive: les séances seront donc la suite l’une de l’autre en termes de questionnements. C’est pour cela que tout.e.s les participant.e.s sont invité.e.s à être présents aux trois rencontres, afin de contribuer à l’évolution de la réflexion collective.

Chaque séance, d’une durée de 2h, prévoit une brève introduction de la part des organisateurs et organisatrices, un panel de quatre communications d’environ 15 minutes chacune, et une dernière partie  consacrée  aux échanges collectifs entre les participant.e.s.

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PROGRAMME

Première séance/ JEUDI 09 Février 2023 – 14h-16h – Salle 1.122

Les trajectoires de fabrication des modèles

Comment distinguer le moment d’émergence d’un modèle? Par quel référentiel et par quelles pratiques est-il fabriqué? Dans la reconstitution du cycle de vie d’un modèle, pouvons-nous distinguer plusieurs directions? Est-ce que dans ces changements de direction le modèle évolue-t-il aussi, et si c’est le cas, par l’influence de quels acteurs et sous quelles conditions? De quelles manières et à quels moments pouvons-nous identifier le croisement de plusieurs trajectoires de construction dans la vie d’un modèle?

Nicolas SZENDE, Doctorant – UMR Géographie-cités / ULR TVES
Space Syntax, entre constructions épistémiques et institutionnelles d’un modèle urbain

Filippo FIANDANESE, Doctorant – Politecnico di Torino
Transnational models. A study on Tongzhou New Town

Léa CANEVET, Doctorante – Institut de géographie et durabilité – Université de Lausanne
Quelle place pour les nouveaux communs dans la fabrique de la ville ?

Deuxième séance / JEUDI 30 Mars 2023 – 14h-16h – Salle 1.122

Qu’est-ce que l’informalité fait aux modèles ?

Nous souhaitons interroger le rôle de l’informalité dans la construction du modèle, que ce soit par l’inspiration ou l’intégration de certaines pratiques, ou une réponse pour les contraster. De quelle manière pouvons-nous entendre l’informalité dans ce contexte? Comment concevoir l’apport de l’informalité dans la conception et la transformation des modèles? Quand et comment des pratiques, des processus, des approches informels deviennent modèle et par quel biais? Quand peut-on parler de modèle alternatif ? Par quels acteurs sont-ils saisis ? Selon quelles intentions et quelles pratiques/stratégies?

Jérôme LOMBARD, Directeur de recherche – IRD – UMR PRODIG
Le système de transport dakarois peut-il servir de modèle ?

Elsa KOERNER, Doctorante – Université Rennes 2
Oeuvrer à la marge pour faire émerger un urbanisme “feministe”

Hakim CHERKAOUI, Doctorant – Institut d’Urbanisme et d’aménagement Régional d’aix-en-Provence – UR 889 LIEU – Université Aix-Marseille
Les quartiers informels au Maroc et la co-fabrication de la ville

Fafa REBOUHA, Maître de conférences – Université des Sciences et de la Technologie d’Oran, Med-Boudiaf
Évolution des modèles d’urbanisme informels: quels modes de vie et de mobilité dans les villes algériennes ?

Luca PIDDIU, Doctorant – Institut GEDT – Faculté des Sciences de la Société de l’Université de Genève
Traductions et critiques « informelles » des modèles urbains genevois

Troisième séance / JEUDI 25 Mai 2023 – 14h-16h – Salle 1.122

Qu’est-qu’il reste à la marge ou en dehors des modèles?

Qu’est-ce qui est inclus ou pas dans un modèle? Qu’est-ce qui reste en dehors ou à la marge des modèles? Qu’est-ce que les modèles créent par effet d’exclusion ou effet secondaire? Qu’est-ce qu’il reste en dehors du modèle malgré lui? Qu’est-ce qui résiste au modèle pour ne pas l’intégrer? Est-ce que ce qui reste à la marge des modèles formels, est-t-il aussi un modèle «pas encore formalisé », alternatif ? De quelle manière les modèles alternatifs sont catégorisés comme un résidus exclu du modèle dominant, et par quels leviers sont-ils inclus dans le modèle existant pour ainsi opérer une « institutionnalisation » d’un contre modèle ou d’un modèle alternatif ?

Vladimir PAWLOTSKY, Docteur en géographie – Institut Français de géopolitique – Université Paris 8
Du Grand Paris au Grand Moscou, circulation, inspiration et confrontation d’un modèle-miracle de développement métropolitain : le polycentrisme

Corten PEREZ-HOUIS, Doctorant – UMR Géographie-Cités – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Aux marges de la dubaïsation, entre relégations et standardisation : la place de la brique rouge dans la production du Caire contemporain

Michael BIANCI, Doctorant – Laboratoire ndrscr – Université de Liège
La friche urbaine, espace d’émancipation ou laboratoire de la ville néolibérale : les paradoxes d’un modèle.

L’ARGUMENTAIRE

Les modèles urbains face à l’informalité : Quels apports pour la production territoriale ?

Si le concept de modèle urbain se prête à des interprétations polysémiques, nous l’entendons ici comme “un ensemble d’objets, de politiques, de doctrines urbanistiques, de « bonnes pratiques » ou de labels” (Peyroux, Sanjuan, 2016) qui ont tous vocation à servir de référence et se reproduire en dehors de leur contexte d’origine. Ces pratiques ou politiques ayant acquis le statut d’objets d’apprentissage (Peck, Theodore 2010), font objet d’une production abondante de littérature portant sur leur définition (Lemaire, Peyroux et Robineau, 2020) et sur leur circulation internationale (McCann, 2008; Ward, 2010; McCann, Ward, 2011; Söderström, Paquot, 2012; Baker, Temenos, 2015; Beal, Epstein & Pinson, 2015). Si cette littérature montre principalement la construction et la diffusion des modèles dans des sphères institutionnelles par des acteurs faisant partie de pouvoirs publics, des lobbies, d’entreprises et des cabinets de conseil ou encore des organisations internationales (que nous définissons par la suite comme “acteurs dominants ou faisant partie de sphères dominantes”), nous pouvons remarquer que la perspective informelle et celle des marges dans la construction et la circulation de ces modèles mérite d’être questionnée davantage. C’est à partir de telles réflexions que ce séminaire souhaite enrichir les débats sur cette thématique. Ainsi, les trois séances proposées invitent à explorer la notion de modèle à travers trois dimensions: i) le cycles de vie des modèles ii) le rôle de l’informalité dans leurs trajectoires de vie iii) ce que ces trajectoires laissent à la marge.

Dans un premier temps, nous souhaitons questionner le concept de modèle à travers l’analyse de son cycle de vie, à partir de la différenciation de deux trajectoires d’émergence de ce dernier, et de leurs articulations. Pour ce faire, à partir de la littérature, nous mettons en avant deux dynamiques de construction dans le cycle de vie d’un modèle. D’un côté, il y aurait une approche qui définit un modèle pensé, structuré et promu par des décideurs et des acteurs des sphères dominantes d’influence ​​à partir de réflexions théoriques, testé par la suite sur le terrain. Autrement dit, le modèle est ici entendu comme un objet formulé et construit par des acteurs sachants (dont les chercheur.e.s font partie). De l’autre côté, nous aurons par contraposition les modèles qui trouvent leur origine dans une trajectoire inversée : la vie des initiatives ou projets observés sur le terrain, soit-disant des expériences qui font modèles, impulsées par différents degrés d’intentionnalité. Dans ce cas, le statut de modèle est attribué à partir d’expériences concrètes sur le terrain qui sont désignées comme des « success stories”, reconnues en tant que telles par les acteurs dominants, qui en tireront les “bonnes pratiques” ou “bons procédés » pour en faire des modèles (Béal, Epstein, Pinson, 2015; Verdeil, 2005; Söderström, Dupuis, Leu, 2013).

Plusieurs exemples montrent comment ces deux trajectoires ne sont pas nettement séparées, mais  au contraire  s’articulent et se  mélangent de façon cyclique parfois, tout au long  de la vie d’un modèle, qui se modifie et se renouvelle à travers des circuits poreux et fluides d’hybridation et circulation. C’est notamment au sein de  ces transformations que nous interrogeons le rôle que joue la dimension informelle. Nous désignons ici l’informalité comme tout ce qui ne rentre pas dans un encadrement, dans des pratiques et règles en vigueur, des zones grises en rupture avec l’ordre établi mais en cohabitation et hybridation avec différentes échelles de légitimation (Chevalier et-al., 2021). “L’objectif n’est pas d’opposer une sphère légale dominante à des sujets marqués par des pratiques politiques informelles, un haut à un bas” (Jacquot, Sierra et Tadié, 2016), mais de comprendre les dynamiques qui relient les deux en donnant forme à des modèles. C’est pourquoi nous interrogeons les moments de conception des modèles afin de saisir les différentes composantes qui les ont forgé.

À la suite de ces questionnements, la place de l’informalité dans les processus de construction des modèles soulève de nouvelles réflexions. Certaines pratiques informelles, considérées comme « efficaces » et performantes dans l’amélioration des politiques publiques, sont parfois intégrées à des modèles formels (Jacquot, Morelle, 2018; de Bercegol, Cavé, Nguyen Thai Huyen, 2017;  Criqui, 2014; Jaglin, 2012). Un exemple classique de ce procédé relève des initiatives temporaires d’occupation d’espaces publiques par les habitants, appuyées par la suite par les pouvoirs locaux (Douay, Prévot, 2016), le si-dit “urbanisme tactique”. Les rapports changeants dans la temporalité, rendent compte également de cet enchevêtrement intrinsèque entre inclusion/exclusion, et pointent sur une division volontaire. Utilisée comme dispositif de gestion gouvernementale, comme instrument d’accumulation et d’autorité, l’informalité peut déterminer la nature des transactions entre individus et institutions ainsi qu’entre les institutions elles-mêmes (AlSayyad et Roy, 2006).  Nous questionnons donc quel est l’apport de l’informalité dans la définition de certains modèles, mais nous interrogeons aussi la possibilité que certains circuits informels puissent être lus comme des modèles alternatifs à part entière (au regard des modèles promus par des forces dominantes), en dépassant le clivage entre formel et informel, aux Suds aussi bien qu’aux Nords. En ce sens, il s’agit de saisir l’informalité comme porteuse de valeur (Pieterse, 2008), comme un objet de négociation (Porter 2011) mais surtout comme un dispositif heuristique qui permet de renouveler constamment les dynamiques et les processus observés (Roy 2009). La structure de l’organisation informelle est aussi, dans beaucoup de cas, une reproduction “hors cadre légal” d’un paradigme ou d’un modèle social et/ou économique et/ou de travail formel pré-existant. 

Ces réflexions nous amènent à un troisième questionnement, sur ce qui est inclus ou pas dans un modèle. S’ils existent des modèles formels comme des modèles informels (qui souvent se mélangent et se co-construisent) qu’est-ce qui reste en dehors ou à la marge de ces modèles ? Qu’est-ce que les modèles créent par effet d’exclusion ou effet secondaire ? Comment la création de modèle façonne des territoires qui ne rentrent pas dans sa définition, dans son champ d’action ? L’action de définir un modèle, de l’élaborer, de lui donner un cadre théorique ou opérationnel, produit des externalités. Ces conséquences de la production de modèle sur les territoires où ils sont déployés et/ou sur les cadres scientifiques ou institutionnels dans lesquels ils sont pensés, nous oblige à considérer non seulement l’informalité en relation avec les modèles dominants comme un résidu ou une zone grise, mais la reconnaître aussi en tant que partie intégrante de la complexité des réalités et configurations préexistantes, ce qui pourrait aussi « faire modèle ». Il sera donc question d’interroger ce “qui reste” ou “qui gravite” autour des modèles, et de quelle manière la notion d’informalité pourrait représenter un outil de compréhension de ces phénomènes de résidualité. Plurielles sont les questions qui se posent en ce sens: comment l’application des modèles est amenée à prendre en compte l’informalité, à l’intégrer, la remplacer, l’exclure, l’institutionnaliser ou bien dans plusieurs cas, à en tirer profit (Chevalier et.al., 2020 ; Steck, 2003 ; Hirschmann 1995, Hart 1973, 2015 ; Santos, 1975 ; Peraldi, 2010). De quelle manière les modèles alternatifs sont catégorisés comme un résidus exclu du modèle dominant, et par quels leviers sont-ils inclus dans le modèle existant pour ainsi opérer une « institutionnalisation » d’un contre modèle ou d’un modèle alternatif ?

BIBLIOGRAPHIE

Alsayyad, N. et Roy, A. (2006). « Medieval Modernity: On Citizenship and Urbanism in a Global Era », Space and Polity, 10, 1 : 1-20.

Baker, T. and Temenos, C., (2015), Urban Policy Mobilities Research: Introduction to a Debate, International Journal of Urban and Regional Research, 39, issue 4, p. 824-827, https://EconPapers.repec.org/RePEc:bla:ijurrs:v:39:y:2015:i:4:p:824-827.

Béal, V., Epstein, R. & Pinson, G. (2015). La circulation croisée: Modèles, labels et bonnes pratiques dans les rapports centre-périphérie. Gouvernement et action publique, OL4, 103-127. https://doi.org/10.3917/gap.153.0103

de Bercegol R., Cavé J., Nguyen Thai Huyen A., (2017). Waste Municipal Service and Informal Recycling Sector in Fast-Growing Asian Cities: Co-Existence, Opposition or Integration? Resources 6, n°4, 70.

Chevalier, S., Azaïs, C., Steck, J-F., Milliot, V., & Chabrol, M. (2021). Table ronde “Pratiques et territoires de l’informalité ». Espaces et Sociétés, n° 180-181(1), 191-223. https://doi.org/10.3917/esp.180.0191 

Criqui L. (2014). Attention ! Travaux en cours : l’extension des réseaux de services essentiels dans les quartiers irréguliers de Delhi et Lima. Thèse de doctorat en Aménagement de l’espace, Urbanisme. Sous la dir. Sylvy Jaglin. Université Paris Est , dans le cadre de École doctorale Ville, Transports et Territoires , en partenariat avec Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés (Noisy-le-Grand, Seine-Saint-Denis) (laboratoire) et de Laboratoire Techniques- Territoires et Sociétés / LATTS (laboratoire) .

Douay, N. et Prévot, M. (2016). « Circulation d’un modèle urbain “alternatif” ? Le cas de l’urbanisme tactique et de sa réception à Paris », EchoGéo, no 36. [En ligne]. Disponible sur : https://echogeo.revues.org/14617

Hirschman, Albert O. (1995). Défection et prise de parole. Paris : Fayard

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Jacquot S., Sierra A. et Tadié J. (2016). « Informalité politique, pouvoirs et envers des espaces urbains ». L’espace Politique [En ligne], 29 | URL : http://journals.openedition.org/espacepolitique/3805 ; DOI : https://doi.org/10.4000/espacepolitique.3805

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Jaglin, S. (2012). Services en réseaux et villes africaines : l’universalité par d’autres voies ?. L’Espace géographique, 41, 51-67. https://doi.org/10.3917/eg.411.0051

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Peck J., Theodore N. (2010). Mobilizing policy: Models, methods, and mutations Geoforum 41(2) 169-174

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Söderström, O. et Paquot,T. (2012). Modèles urbains, Editorial du dossier éponyme, Urbanisme , No 383 (2012), mars-avril, pp. 41-42 et « Des modèles urbains ‘mobiles’ », Urbanisme, No 383, mars-avril, pp. 43-45. 

Steck, J. F. (2003). Territoires de l’informel : Les petites activités de rue, le politique et la ville à Abidjan, Thèse de doctorat, Université de Paris 10-Nanterre, 600p.

Verdeil, E. (2005). « Expertises nomades. Eclairages sur la circulation des modèles urbains », Géocarrefour, n°79-3, pp.163-169

Ward, K. (2011). “Policies in motion and in place: The case of Business Improvement Districts”, in Mobile urbanism: Cities & policy-making in the global age Eds E McCann, K Ward (Minneapolis, University of Minnesota Press) 71-96

Détails :
Date : Les jeudis 9 février, 30 mars, 25 mai 2023
Heure : de 14h à 16h
Lieu :
UMR 8586 PRODIG
Campus Condorcet
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