L’UMR Prodig, riche de son positionnement à l’interface environnement/développement et pouvant s’appuyer sur un réseau de chercheurs sur divers continents, souhaite proposer une lecture socio-spatiale et géo-politique de la crise dans les Suds, à différentes échelles. L’objectif est notamment de mettre en regard la manière dont l’adoption de mesures relativement standardisées de lutte contre la pandémie a produit des effets profonds, mais différenciés, dont nous formulons l’hypothèse qu’ils ont joué un rôle de catalyseur des tensions pré-existantes qui travaillaient ces sociétés.
Durant cette première journée d’étude, à travers la mise en perspective de trois situations, en Asie, en Afrique et en Amérique latine, nous nous intéresserons plus particulièrement à l’effet des inégalités spatiales dans les configurations initiales d’exposition au virus, aux inégalités qui émergent des recompositions de l’espace géographique entraînées par les politiques sanitaires et à la reconstruction différenciée des espaces économiques, mise en lumière notamment par les mobilisations sociales.
Intervenants :
- Georgina André (Prodig, Université Paris 1)
- Marie Morelle (IRD, Prodig)
- María Teresa Oré (Pontificia Universidad Católica del Perú, Lima.)
Discussion modérée par : Rémi de Bercegol (CNRS, IFP) et Evelyne Mesclier (IRD, UMR Prodig)